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La souffrance

  • Photo du rédacteur: Papillon De Fée
    Papillon De Fée
  • 10 sept. 2020
  • 5 min de lecture


La souffrance survient quand nous vivons des situations que notre mental, ego refuse de vivre. Lorsque quelques choses ne nous conviennent pas,

Faire face à la souffrance est une obligation. Qu’on le veuille ou non, nous y sommes tous confrontés, tôt ou tard.

"Les personnes qui vous font souffrir, c'est quoi ? La souffrance est une question d'égo mal placé, mais je n'arrive pas à le recentrer ... l'EGO, donc je subis !"


une réflexion sur la souffrance que d'autres nous infligent par moments et sur l'égo qui semble être la source de cette souffrance.


Certaines réponses suscitent de la peur et donc beaucoup d'émotions négatives (colère, frustration, jalousie, haine, tristesse, doute, etc), source de la souffrance. Mais ce n'est pas notre égo qui a créé ces réponses. L'égo ne créé rien. C'est le maître à bord - vous, moi - qui a créé le programme, la mémoire. Et elle est là, stockée bien au chaud, attendant qu'on vienne y regarder de plus près, nous faisant signe ça et là sur le chemin. Et quand l'on tarde un peu trop, ces signes frappent de plus en plus fort à la porte.


Qu'est-ce que cela veut dire ? Que si nous sommes le maître à bord, il nous appartient de changer ce qui doit l'être, de libérer ce passé pour qu'il ne nous encombre plus et que nous soyons plus à même d'être Qui Nous Sommes vraiment.


Je vais à nouveau vous dire ce que je dis toujours : il ne sert à rien de s'en demander trop d'un seul coup. La maîtrise vient avec le temps et l'entrainement. C'est à accepter ... accepter ... accepter !


Ho'oponopono, nous dit que nous sommes 100 % responsables (mais non coupables, entendons-nous bien).

On peut essayer de se mentir, de se sortir de cette responsabilité ,Mais la satisfaction d'avoir trouvé un responsable ailleurs, ne tiendra pas la route très longtemps. Parce que cette satisfaction est toute relative. Elle n'empêche pas la souffrance. Ca continue à faire mal "en dedans" et à susciter toutes sortes de réflexions et de pensées négatives qui nous font baisser en vibration et nous empêchent de plus en plus d'y voir clair. Et comme nous vibrons, nous attirons, Loi de l'Attraction oblige. Car la Vie, dans son amour infini pour nous, tient à nous faire évoluer le lâcher prise encore et toujours....


Chercher un coupable nous prive également de notre pouvoir. Nous stoppe dans notre élan. En nous recentrant sur nous-même et dans ce 100 % responsables, nous reprenons les rênes et nous nous autorisons à avancer, même si cela signifie d'avaler une pilule amère.


Croyez-moi, je sais de quoi il retourne. Plus j'avance, plus ça frappe fort à la porte. Je ne suis pas mieux lotie que vous.


Tant que vous n’avez pas réglé le problème que vous vous évertuez à rejeter loin de vous, il se représentera à vous comme un boomerang. Ah ce fameux boomerang!

Je crois que nous sommes souvent dans bien des confusions quand nous sommes en marche vers une vie plus consciente. Tant que nous n'avons pas compris et dépassé la leçon que nous avons mise sur notre chemin, il nous arrive de broyer du noir et de remettre la responsabilité de ce que nous vivons si difficilement, ailleurs, quelque soit l'ailleurs.


-la souffrance dite psychologique, cette souffrance liée aux histoires qu’on se raconte à propos de la réalité


-et celle qui est indépendante des histoires (mais qui fait mal quand même avouons-le...) : nous l’appellerons « la douleur », qu’elle soit physique ou affective, pour la distinguer de la souffrance, qui sera davantage morale ou psychologique…


La douleur est une expérience incontournable, inévitable, inhérente à la dualité de la vie. On ne peut éviter d’en faire l’expérience, même si on peut éviter de se faire mal bêtement, en prenant soin de son corps, en étant attentif à ne pas prendre de risques inconsidérés avec sa sécurité ou sa santé.


La souffrance, elle, est complètement gratuite et non nécessaire.

Elle vient du fait que l’on cherche à éviter la douleur, au lieu de l’accepter. Du coup, on se rajoute une couche d’inconfort supplémentaire, comme ci on en avait pas assez ...à cause de nos gesticulations. Exemple chez le dentiste : vous avez d’une part la douleur aux dents, mais vous pouvez avoir d’autre part la peur d’avoir mal, ou le mécontentement d’avoir mal. Et souvent cette peur et ce mécontentement vous font souffrir encore plus que la douleur elle-même… Les boxeurs vous le confirmeront : ce ne sont pas les coups qui font le plus mal, c’est la résistance aux coups. La résistance morale, l’apitoiement sur soi, l’amertume, la rancoeur, le sentiment d’injustice, la rage, la peur, la panique…


La souffrance du deuil


Je ne compte plus le nombre de "décès" croisés sur ma route terrestre ou spirituelle, des personnes endeuillés à consoler. Donc je me permet de parler en connaissance de cause.

Nous laissons partir la présence charnelle, la parole. Mais nous retrouvons quelque chose de la personne perdue, à un niveau plus profond que celui du souvenir. Cela s’incarne en nous et participe à une croissance qui se fait sans qu’on le veuille. L’épreuve de la perte, nous humanise. Elle représente une opportunité de croissance, un gain d’être. Vivre, c’est perdre : perdre des êtres chers, des idéaux, des valeurs, des illusions, des croyances, des espérances. Voir s’éloigner nos enfants. On vit douloureusement si l’on s’accroche à la possession des choses, des idées, des croyances.


Donc deuil = oubli, il faut complètement oublier. Au contraire il vaut mieux accueillir le deuil comme une réalité et accompagner le processus du mieux qu’on peut pour pouvoir installer au fil des années cette présence précieuse à soi. Pleurer permet d'évacuer la pression peu importe le temps qui s'est écoulé entre la perte et l'instant présent.


Ce n’est pas facile de poser son esprit alors qu’on est submergé par le chagrin, la détresse et le manque. Mais essayer de le faire autant qu’on peut, permet d’ouvrir notre cœur aux émotions qui se lèvent.


Se mettre en paix, si on considère qu’il y a une continuité de la conscience après la mort, invite l’autre à se mettre en paix.


On peut aussi mettre de la lumière et inviter l’âme à poursuivre son chemin et la laisser partir. Je suis dans la peine mais je te laisse partir. Encore un autre sujet intéressant.

Il ne faut pas confondre le processus psychologique et le processus spirituel. On peut être dans une peine terrible, un manque terrible, vivre l’absence au jour le jour de façon terrible et en même temps, au fond de son cœur, dire à l’autre qu’il peut partir et continuer son chemin, qu’il peut rester en lien avec nous de façon subtile.


Mais il ne faut pas mélanger les deux chemins. Ils marchent main dans la main mais il y a le processus psychologique qui est malheureusement toujours long en tant que tel et le processus spirituel.


Je termine cet article par Les 4 vérités de Bouddha


1.La vie est souffrance

2.La cause de la souffrance est l’attachement

3.La souffrance cesse quand l’attachement cesse

4.Il existe une méthode pour que la souffrance cesse


Chez les bouddhiste, le mot "souffrance" fait référence à l'insatisfaction implicite liée à toute existence et pas seulement au contraire du mot "bonheur".

 
 
 

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